Psychothérapie
Approche centrée sur la personne

Pourquoi et comment faire une psychothérapie ?

Des signes qui alertent

Le mal-être, le stress ou l'anxiété, les phobies, la dépression, les troubles du sommeil, les difficultés relationnelles…sont autant de signes et d’états qui trouvent leurs causes et leurs remèdes au plus profond de nous.
Il est possible de les accueillir, de trouver une stratégie pour mieux comprendre et gérer nos sentiments, nos émotions et changer.

Une épreuve à traverser

Que vous soyez dans une période difficile suite à un événement récent (deuil, maladie, séparation…) ou simplement dans le désir ou l’envie que quelque chose change en vous, je vous propose de travailler ensemble pour aborder ce qui vous préoccupe maintenant ou de façon plus générale pour vous accompagner dans le Développement de votre Personne vers un meilleur toujours possible.

L'écoute à distance

L’écoute par téléphone est devenue au fil du temps ma spécialité. "Si on écoute attentivement quelqu’un, si on se concentre bien, c’est comme si on le voyait. Non c’est encore mieux : on entend ce que la personne dit, et aussi ce quelle ne dit pas. Moi j’écoute les silences, les hésitations, les mots choisis ceux qui se sont échappés et qu’on aurait voulu retenir, la mélodie, l’humeur, les respirations, Je ne fais que ça, je décode les voix. »

Prendre contact

Au préalable vous devrez m’envoyer un message pour que nous puissions convenir d’un rendez-vous : chberton.acp@gmail.com

Il vous suffit de prendre votre téléphone et de m’appeler pour une heure d’écoute active et une présence engagée à vos cotés dans un espace de parole libre et sans jugements.

Carl Rogers - ACPEn 1940, Carl R. Rogers (1902-1987), docteur en psychologie, publie les premiers textes présentant une forme nouvelle de psychothérapie : la thérapie non-directive, appelée ensuite thérapie centrée sur la personne.
Cette approche humaniste qui considère la personne dans sa globalité (intellectuelle, affective, corporelle) se base sur les prémisses qu’un être humain est "fondamentalement un organisme digne de confiance, capable d’évaluer la situation externe et interne, de se comprendre soi-même dans son contexte, de faire des choix positifs en ce qui concerne les décisions à prendre dans un avenir immédiat et d’agir en respectant ces choix".

Carl Rogers

L’Approche Centrée sur la Personne

L’ACP, propose quelque chose de simple apparemment mais de véritablement unique et d’incroyablement efficace. Mise au point par le célèbre psychologue américain Carl Rogers elle repose sur la conviction que l’homme possède en lui un fort potentiel d’évolution et d’épanouissement inné qui se développe de lui-même pour peu qu’il bénéficie d’un contexte favorable. Il s’agit donc de relancer la machine, relancer ce développement. Pour faire redémarrer le processus spontané qui a été entravé, le thérapeute s’efforce d’instaurer un climat sécurisant, de faciliter l’expression de son "client", de lui apprendre à se fier à ce qu’il ressent pour développer son autonomie et améliorer ses relations avec les autres. Carl Rogers a remplacé le mot patient par "client" pour souligner le rôle actif de ce dernier : lui seul sait ce qui lui convient, c’est donc à lui de mener la démarche thérapeutique.

Le thérapeute ne peut en aucun cas se substituer à lui, c’est pourquoi il n’impose rien, ne conseille et n’interprète pas, mais accompagne la personne dans son travail d’évolution et de changement.

L’immense popularité de l’ACP tient autant à la pensée révolutionnaire qu’au rayonnement personnel de Carl Rogers. Né en 1902 aux Etats-Unis, ce psychopédagogue a rejeté les principaux courants psychologiques de son époque, la psychanalyse freudienne et le behaviorisme (étude des comportements), pour forger sa propre théorie. C’est le premier praticien à s’être livré à des enregistrements sonores et vidéo de ses séances, et à entreprendre des recherches sur le processus thérapeutique et ses résultats.

C’est également lui qui a instauré la supervision des thérapeutes. Privilégiant les qualités personnelles aux diplômes, il a ouvert la psychothérapie aux professions non médicales et développé la relation d’aide (counseling). Une approche qui devient célèbre dans les années 60 sous le nom de méthode "non directive".

Auteur, conférencier, chercheur, Carl Rogers s’est intéressé à tout ce qui concerne les relations humaines : le couple, la famille, l’enseignement, la vie sociale et politique… Son travail a totalement transformé l’art de l’écoute, non seulement dans le domaine des professions d’aide, mais aussi dans celui de la communication, de l’entreprise et du commerce. Il s’est éteint en 1987, alors que son nom venait d’être proposé pour le prix Nobel de la paix.

Pendant une psychothérapie, tout dépend du vécu du client au moment présent, toujours privilégié par rapport à son histoire passée. Le thérapeute l’écoute avec sympathie, dans une relation de confiance et d’authenticité. (On est loin de la "neutralité" des psychanalystes). Placé face à son client, pour que ce dernier puisse voir ses expressions, il doit observer trois attitudes fondamentales précisément définies par Carl Rogers.

La congruence, ou l’accord avec lui-même (coïncidence entre ses besoins, ses désirs, la conscience qu’il en a et l’expression qu’il en donne). Elle incite le client à déjouer ses mécanismes de défense pour rétablir sa propre congruence.

La compréhension empathique. Tout en restant lui-même, le thérapeute cherche à se mettre à la place du client, à entrer dans son univers et ses sentiments, en s’efforçant de les voir sous le même angle que lui. Aussi, lorsque celui-ci souffre, la compassion qu’il peut lire chez le thérapeute lui donne à la fois le sentiment d’être compris et la sensation que sa douleur est partagée, donc allégée.

L’acceptation positive inconditionnelle, quoi que le client dise ou vive. D’après Carl Rogers, la majorité des problèmes psychologiques provient du fait qu’il est rare d’avoir reçu une telle acceptation de la part de ses parents dans la petite enfance. Raison pour laquelle nombreux sont ceux qui grandissent en cherchant avant tout à plaire aux autres, en sacrifiant leur personnalité et leurs propres désirs. Il est donc essentiel que le client se sente respecté sans jamais avoir l’impression d’être jugé ou évalué selon une théorie quelconque. La confiance, source de liberté d’expression et de relation dynamique, est en effet l’élément moteur de la thérapie.

J’ai envie de donner deux exemples pour bien faire comprendre la façon dont nous pouvons communiquer ce que nous ressentons à nos clients. Le thérapeute peut dire qu’il vient de ressentir de la souffrance physiquement, au niveau du ventre, comme quelque chose de profond qui s’ouvre en lui, avec un désir de s’y laisser aller. Alerté par cette réflexion, le client peut alors comparer cette sensation avec sa propre expérience afin de s’interroger sur le sens profond de sa souffrance. Il peut aussi lui dire qu’il se sent frissonner tellement ce qu’il vient d’entendre est bon pour lui parce qu’il sent son client au plus juste de ce qui se passe en lui.

En règle générale, le thérapeute pose peu de questions. Il peut rester silencieux ou prendre la parole pour répondre à une demande, attirer l’attention de son client sur un point important, ou encore vérifier avec lui la compréhension qu’il a de ses difficultés. Tout vient du client, de ses propres ressources, l’explication de son problème comme la façon de le résoudre. Mais il n’est plus livré à lui-même, le thérapeute est à ses côtés.

L’Approche Centrée sur la Personne n’est pas une méthode figée. Une réflexion constante sur nos pratiques est nécessaire. Les thérapeutes doivent suivre un chemin qui s’apparente à celui de leurs clients, un chemin d’évolution vers un meilleur toujours possible.